jeudi 24 novembre 2016

Famille biologique et généalogie

Vous le savez, Sacrés Ancêtres ! n’aime pas se mêler de politique car votre serviteur respecte toutes les opinions, toutes les croyances. Mais voilà-t-il pas qu’un des candidats à la primaire de la droite et du centre nous dit ceci :
« Mais il ne me paraît pas légitime que la loi permette de considérer qu’un enfant est fils ou fille, de manière exclusive, de deux parents du même sexe. Sa filiation au sens biologique du terme, à l’égard d’un père et d’une mère, ne doit donc plus pouvoir être effacée par une adoption plénière. »

Et là, on touche à une chose importante : la généalogie. Parler de filiation biologique et la mêler à l’état-civil fait sourire tout généalogiste qui s’est penché avec philosophie sur son arbre. En effet, comment être sûr du père ?
La généalogie est une construction, nous le savons. Nous faisons un arbre social, pas génétique. On ne cherche pas à prouver que notre aïeul à la douzième génération est bien notre ancêtre par le sang mais qu’il est notre ancêtre par convention sociale. En effet, comment qualifier autrement la filiation ? Oublions-nous que longtemps le père était le mari de l’épouse, même si le mari avait disparu depuis des années ?
Une filiation agnatique (par les pères) se faisait et se fait toujours majoritairement par la transmission du nom de famille, le nom du père, le patronyme. La mère, elle, accouchait et là se trouvait la preuve de sa filiation. Voilà où se trouve la construction de la famille.

Dire que l’adoption plénière par des homosexuels efface la filiation biologique est une erreur. L’état-civil ne sanctionne pas un fait biologique, mais social. Après tout, il n’y a jamais de test de paternité distribué à la mairie de Trifouillis-les-Oies pour vérifier que Mme Michu a été fidèle à son mari ! Imaginez que l’on fasse systématiquement des tests de paternité ; ne risquerait-on pas de ruiner en pensions alimentaires facteurs et plombiers ? 

L’état-civil sert à donner à un nouveau-né des parents. Et c’est une construction sociale, c’est-à-dire de notre société ; alors certains vont crier à la vraisemblance, mais après tout, la vraisemblance, on s’en moque, ce qui compte c’est la vérité. Et la vérité est que l’enfant a des parents, qui sont ceux qui l’élèvent. Deux hommes, deux femmes, peuvent avoir des enfants et ils leur transmettront une éducation qui les intégrera pleinement à un arbre généalogique.


Car la généalogie, la filiation, est une vérité sociale, non biologique. Légitimer la filiation (M. Fillon parle de légitimité) par la biologie, c’est donc nécessairement en faire un acte contraire à la Société qui caractérise l’humain pour le ramener à une sorte de règne animal imaginaire. Si nos ancêtres sont descendus des arbres, M. Fillon, semble-t-il, souhaite nous y faire remonter.
Pour aller plus loin, vous pouvez lire cette lettre ouverte à M. Fillon :
http://gaytup.blogspot.fr/2016/11/lettre-ouverte-francois-fillon.html

dimanche 6 novembre 2016

Du nouveau sur Prat Généalogie

Le site www.prat-genealogie.fr se relance et quelle relance ! Enfin… pour les Provençaux en tout cas.

Plusieurs nouveautés apparaissent sur le site. Tout d’abord, de nouvelles rubriques qui accueilleront dans un avenir plus ou moins proche des relevés tout frais. Ensuite de nouveaux relevés. Outre quelques tables de mariages du XIXe siècle, également déposées sur Geneanet, vous trouverez en exclusivité mondiale les relevés du bourg de La Tour-d’Aigues (Vaucluse) : l’intégralité des BMS de 1668 à 1790 et les naissances de 1793 à l’an XIV.
Je vois celui qui est assis au premier rang et qui lève la main pour me demander Monsieur et les années 1791-1792 ? Bah elles sont manquantes aux AD !

A venir dans les dépouillements : les naissances à La Tour-d’Aigues de 1806 à 1815 et les mariages de 1793 à l’an XIV.

Et, plus encore, il y a du nouveau sur l’arbre en ligne. J’ai fusionné ma généalogie et mes derniers relevés. Du coup, il y a quelques doublons que je m’efforce à éradiquer. MAIS vous y trouverez surtout, outre des mariages de l’arrondissement de Grasse, des mariages marseillais (les mariages de 1802 à 1812 pour les lettres A à C) et la reconstitution complète des familles de la Tour-d’Aigues de 1668 à 1790.

Bon, en gros, si vous avez de la famille à La Tour-d’Aigues, c’est Noël. Sinon, bah tant pis !

A venir sur l’arbre en ligne : les mariages d’Antibes (1873-1902), de Marseille (1802-1812 lettre D) et de Cannes (1792-1902).


Par ailleurs, puisque l’on parle de tables de mariages, désormais je twitterai les nouveautés au fur et à mesure, ce sera plus simple à gérer. Pour me suivre, c’est à gauche de votre écran.

dimanche 23 octobre 2016

Tables de mariages : Les nouveautés #2



Que de nouveautés depuis le dernier post sur ce blog concernant ce magnifique projet. Vous ne connaissez pas ? Il s’agit de dépouiller toutes les tables décennales de mariages (XIXe siècle) de France et votre serviteur coordonne le projet pour la Provence (départements 04, 05, 06, 13, 83, 84). Si vous êtes intéressés par participer, je vous renvoie vers les pages Geneawiki du projet (cliquez sur les départements juste avant) ; il vous suffit de me contacter par mail ou par Geneanet, qui soutient et héberge le projet, et de me dire sur quelle commune vous souhaitez travailler.



Bref, venons-en aux nouveautés. Une association nous a rejoints ; il s’agit du Cercle Généalogie de Haute-Provence (Genea04) qui a dépouillé et déposé gratuitement et sans restriction d’accès tous ses relevés de mariages pour le XIXe siècle. A cela s’ajoutent des bénévoles qui ont commencé à déposer d’autres relevés pour les Basses-Alpes et bien d’autres qui planchent déjà sur d’autres communes. Autrement dit, vous l’aurez compris, ce billet est essentiellement consacré au 04.



Alors, quelles sont les communes nouvellement mises en ligne concernant le 04 ?



Commençons par Genea04 et ses relevés :

Ainac (1794-1897)

Albiosc (1793-1901

Allos (1792-1919)

Angles (1792-1902)

Astoin (1792-1936)

Aubignosc (1792-1886)

Auges (1795-1900)

Auribeau (1793-1903)

Authon (1792-1905)

Auzet (1792-1901)

Barles (1793-1902)

Barras (1792-1902)

Bayons (1792-1882)

Bedejun (1792-1900)

Beynes (1792-1902)

Blieux (1792-1832)

Bras d’Asse (1792-1901)

La Brillanne (1794-1906)

Le Caire (1793-1852)

Le Castellard-Mélan (1792-1902)

Le Castellet d’Oraison (1792-1902)

Le Castellet Saint-Cassien (1793-1902)

La Colle Saint-Michel (1792-1904)

Colmars (1792-1906)

Dauphin (1792-1899)

Les Dourbes (1792-1934)

Entrages (1792-1902)

Entrevennes (1792-1852)

Esparron La Bâtie (1792-1901)

Espinouse (1792-1901)

Feissal (1801-1906)

Fontienne (1802-1899)

Fours (1792-1880)

Ganagobie (1796-1900)

La Garde (1792-1863)

Gaubert (1792-1902)

Gréoux-les-Bains (1792-1902)

Jausiers (1792-1902)

Jarjayes (1801-1832)

Lambert (1792-1902)

Lardiers (1792-1831)

Levens (1792-1897)

Lincel (1792-1874)

Lurs (1792-1910)

Majastres (1792-1906)

Manosque (1792-1902)

Marcoux (1792-1901)

Mariaud (1792-1902)

Maurin (1793-1902)

Melan (1792-1901)

Meyronnes (1793-1872)

Mirabeau (1792-1935)

Mison (1792-1877)

Montclar (1792-1850)

Montjustin (1792-1900)

Montlaux (1792-1900)

Montpezat (1793-1901)

Montsalier (1792-1943)

Niozelles (1792-1892)

Oraison (1792-1850)

La Perusse (1794-1902)

Peyresq (1792-1872)

Peyruis (1792-1901)

Pierrerue (1792-1896)

Pierrevert (1792-1900)

Le Poil (1793-1882)

Puimichel (1793-1852)

Revel (1792-1831)

Reynier (1792-1852)

Riez (1792-1934)

La Robine sur Galabre (1792-1900)

Sainte-Croix à Lauze (1794-1912)

Saint-Estève (1793-1902)

Saint-Geniez (1792-1908)

Saint-Jeannet (1792-1902)

Saint-Julien d’Asse (1792-1901)

Saint-Jurs (1792-1902)

Saint-Maime (1792-1907)

Saint-Martin de Renacas (1792-18895)

Saint-Martin les Seyne (1792-1930)

Saint-Michel l’Observatoire (1792-1899)

Saint-Paul sur Ubaye (1792-1902)

Sainte-Tulle (1792-1900)

Saint-Vincent les Forts (1792-1872)

Salignac (1792-1852)

Seyne les Alpes (1792-1936)

Les Sieyes (1792-1902)

Sigonce (1792-1902)

Taloire (1793-1840)

Tanaron (1793-1901)

Tartonne (1792-1902)

Taulanne (1794-1899)

Thoard (1792-1902)

Thorame Basse (1792-1902)

Les Thuilles (1792-1892)

Tournoux (1793-1902)

Ubraye (1792-1875)

Vachères (1792-1913)

Villars-Brandis (1792-1910)

Villars-Colmars (1792-1872)

Villemus (1793-1900)

Volx (1792-1879)



Et bien sûr, des relevés par des particuliers ont été déposés pour le 04

Allons (1792-1902) par Stéphane Ortiz

Archail (1792-1902) par Stéphane Ortiz

La Bréole (1793-1902) par fsidoux

La Rochegiron (1793-1902) par Robert Savouillan

Saint-Lions (1793-1902) par Roger Coulet



Concernant les autres départements, c’est plus rapide car il n’y a pas eu beaucoup de dépouillements effectués depuis la dernière fois. Mais, normalement, une autre association locale devrait rejoindre le projet ce qui pourrait nous rapprocher un peu de notre objectif de dépouiller 100% des tables de mariages de Provence ! D’ailleurs, si vous faites partie d’une association, parlez du projet !



Dans le Vaucluse a été dépouillé Maubec (1802-1892) par Josiane Berthaud

Et dans les Alpes-Maritimes, votre serviteur a dépouillé :

Saint-Paul-de-Vence (1802-1902)

La Colle-sur-Loup (1802-1902)

Roquefort-les-Pins (1802-1902)

Opio (1802-1902)

Le Cannet (1802-1892)

Cannes (1792-1902)



Nous sommes toujours à la recherche de bénévoles, donc si vous souhaitez faire partie de ce magnifique projet, n’hésitez pas à me contacter.



Bonnes recherches !

mercredi 19 octobre 2016

RDV Ancestral avec... Salomon Lombard



L’aube poindrait quand j’irais taper chez Salomon, dans sa bastide du Réal, sur le petit bourg de La Tour d’Aigues. J’imagine une porte quelconque, dans un bois ordinaire où irait s’échouer les premiers rayons du Soleil naissant. Dans sa demeure, il m’accueillerait, méfiant :
« Alors, cher descendant, est-il vrai que tu es papiste ?
    Ne sois pas choqué Salomon, tu ne sais pas encore ce qui attend ta famille… Et puis, si tu en savais plus long sur moi, tu serais autrement outré.
    Ne t’en fais pas mon fils, tu es d’un autre temps, je le puis comprendre.
    J’aimerais tellement que tu m’en dises davantage sur toi. »

Je lui demanderai pourquoi il était protestant, ce qui l’avait poussé à choisir, durant les guerres de Religion, cette confession. Certainement, me dirait-il, qu’avec son prénom vétérotestamentaire, ce n’était pas son choix mais son éducation et que je me suis trompé de RDV ancestral, que j’aurais dû interroger Guigues, son père ou Antoine, son grand-père. « Une chose à la fois, mon vieux… euh… Salomon. »

Je me souviens qu’il fut un temps où, tout étonné, je trouvais mention de Salomon dans les inventaires municipaux de La Tour d’Aigues. Je l’avais cru juif néophyte, mais j’ai trouvé peut-être mieux : un protestant du temps des guerres de Religion. Que j’avais cherché alors, dans les vieilles liasses et les vieux registres, sur Internet comme dans les papiers, toute trace, tout indice de ce passé si révolu qu’il en fut oublié par la lignée agnatique !

Alors, que ferais-je si j’étais en face de Salomon ? Je le harcèlerais de questions.

« Dis-moi, Salomon, ton père était vendeur d’armes. Il en vendit à Lesdiguières, le dernier connétable de France. Toi, tu as été l’argentier de la duchesse de Créquy, sa fille. Es-tu le neveu de l’argentier de Lesdiguières comme je le suppose, le neveu de ce Jérémie Mathieu ?
    Tu es un garçon intelligent et déjà tu as fait des liens étonnants, tu es remonté en ces temps troublés. Mais je ne t’aiderai pas aussi directement. Tout au plus puis-je te dire que la ressemblance des professions, les liens avec Lesdiguières et le nom de ma mère, la belle Loyse Mathieu, devraient te mettre sur la voie, non ?
    Oui, j’ai bien fait ces liens, mais j’aurais aimé une réponse franche.
    Le travail de l’historien se base parfois sur des hypothèses. Tout ne peut pas être révélé. La Bible, que je connais bien, n’est elle-même pas toujours directe avec son interlocuteur. Apprends à interpréter et à douter de ce que tu interpréteras.
    Merci. Tu as quitté Grenoble où ton père était bourgeois et marchand d’armes pour suivre la duchesse de Créquy en ses propriétés provençales. Fut-ce un dépaysement ?
    Oh oui. Tu sais, si de ton temps tous les Français se ressemblent, ont une culture et une langue commune, au début du XVIIe siècle, les choses étaient différentes. J’étais un étranger en terre hostile. Heureusement la duchesse m’emmena à Lourmarin, bourg protestant, où je fus respecté et reçut dans la bourgeoisie. C’est là que j’ai acheté la bastide du Réal sur une commune voisine. »

Cette bastide me fit rêver mais elle est restée un mystère. Je n’ai trouvé à ce jour ni le contrat d’achat ni celui de vente. Je lui demanderais quelle était la cote du document d’achat ; mais Salomon m’aurait envoyé sur les roses en m’affirmant qu’il ne pouvait être au courant des cotes, surtout lui qui n’était certainement en rien un révolutionnaire. Je lui aurais alors demandé de m’expliquer ses mariages, surtout le second. Tu as d’abord épousé Catherine Tagaud une protestante de bonne famille qui te donna un fils, Guigues. L’un et l’autre finirent par mourir et tu te remarias, Salomon. Mais je ne comprends pas : pourquoi avec une catholique sans dot ni héritage hormis sa part de légitime ? Peut-être m’aurait-il alors répondu qu’au moment de ses fiançailles, son fils, Guigues, était en vie et qu’il avait donc un héritier. Peut-être aussi m’aurait-il répondu que son fils, mon aïeul, nommé aussi Salomon, était en fait le fils de Catherine Tagaud… ou pas. Mais, Salomon, ton fils ne savait pas signer ! tandis que toi, avec ta signature élégante et ta profession, tu savais bien écrire. Cherche et essaie de comprendre m’aurais-tu dit, Salomon. Encore une parole mystérieuse et quelque peu philosophe.

« Je suppose que, depuis que la duchesse de Créquy est morte et que la nouvelle duchesse n’était plus la fille de Lesdiguières, tu as quelque peu abandonné le protestantisme ?
    Tu sais, mon fils, dans le bourg de La Tour d’Aigues, il n’y avait presque aucun protestant. J’étais seul, avec mon passé et il me fallait m’intégrer. La nouvelle duchesse, Anne de La Magdeleine de Ragny, était fort gentille et a accepté, si je baptisais mes nouveaux enfants, de devenir la marraine de l’aînée, que j’appelais comme elle, Anne.
    D’où cette marraine prestigieuse et le baptême au château.
    Tu as tout compris, mon fils. »

Puis, je crois que je lui aurais demandé de me parler de la vie au bourg au XVIIe siècle, de l’organisation de la bourgeoisie, des échanges économiques, bref, j’aurais préparé à l’avance tout un questionnaire tellement pointu qu’il aurait fini par me dire : « Thomas, écris plutôt un article pseudo-comique sur ton blog et arrête avec tes questions bizarres, tu me fais flipper tellement t’es chelou » Enfin… Il ne l’aurait peut-être pas dit en ces termes, mais vous voyez à peu près ce qu’il aurait dit.

Je serais reparti, tard le soir, avec une pointe dans le cœur de quitter un de mes aïeux, de ne jamais le revoir et de savoir que malgré toutes mes questions, d’autres avaient été oubliées et qu’un pan entier de l’histoire resterait à jamais à l’état d’hypothèses.

dimanche 16 octobre 2016

Vivre comme ses ancêtres...



Voilà-t-il pas que Sacrés Ancêtres !, suite à un déménagement, se retrouva, le pauvre bougre, sans Internet. Et là, il dut vivre comme ses aïeux, à faire de la couture près de la cheminée, à chasser les fantômes dans les couloirs (enfin, j’ai pas de couloir, mais on fait tout comme, hein) ou à espérer que le poisson mort sur le tableau du salon n’était pas un sacrifice rituel et qu’il ne vous attaquera pas pendant la nuit.

Bref, j’ai vécu comme tatie Ursule, tatie Godensie et oncle Frumence dans leur prime jeunesse. Donc vous imaginez que pour un généageek ultra-connecté, câble USB fourni, batterie de 7 heures, ce fut difficile.

J’ai redécouvert la lecture, mais croyez-moi, lire toute la journée, tous les jours, c’est pas top. Heureusement, la généalogie, ce n’est pas qu’avec Internet. Du coup, pour m’amuser et me remonter le moral, j’ai dépouillé quelques testaments en temps de peste dans le bourg de La Tour d’Aigues en 1640… Ouais bon… Je suis allé au marché aussi… C’était la belle vie de nos aïeux…

STOP !

Franchement, j’ai eu l’impression qu’un mort se serait davantage amusé que moi. C’était chiant !! Heureusement, je vous retrouve, chères lectrices, chers lecteurs, et gens de passage qui êtes tombés sur ce site par hasard en tapant des trucs chelous qui se retrouvent dans mes statistiques. Bref, je suis content de me retrouver de nouveau dans la communauté des généablogueurs et je vois encore pleins de nouvelles têtes (chouette, des bizuuuuuuuuts !!!), des gens qui écrivent pleins d’articles géniaux, d’autres qui sont vachement sérieux avec leur veste en tweed, d’autres comme le cancre près du radiateur qui sait toujours pas ce que c’est que l’ANSII dans l’export du Gedcom (Loser !!), etc.

Pour vous donner des nouvelles de moi, je vais bien, j’ai juste un rhume. Et je soutiens mon mémoire dans quelques semaines sur le thème de l’exogamie et de la mixité dans les familles, une approche comparée Provence/Nord (XVIe-XXe siècles). Comme je suis sûr que ça fait palpiter le petit cœur de ces gentes dames et de ces jeunes hommes, que vous êtes prêts à sacrifier votre famille pour ce sujet si passionnant, si universel, je dirais même si intergalactique, eh bien je vous tiendrai au courant de tout. Je ferai peut-être même un live-tweet pendant ma soutenance, et des selfies avec le jury, si, si !! Kardashian (comment ça s’écrit ?) peut aller se rhabiller (d’ailleurs ce serait pas une mauvaise idée qu’elle mette un truc la demoiselle. Pour une fois).

Bref. Tout ça pour dire que ça m’a manqué d’écrire des choses sérieuses sur ce blog et que je ne manquerai pas de continuer à vous fournir matière à réflexion pour vos thèses de doctorat ou vos rédactions de 6e.